Le Sorceleur T. 1 – Andrzej Sapkowksi #PumpkinAutumnChallenge

Bonjour tout le monde ! Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de ma première lecture du Pumpkin Autumn Challenge. Il s’agit du premier tome du Sorceleur, d’Andrzej Sapkowski, qui entre dans la sous-catégorie Les Freaks, c’est chic ! du menu Automne Frissonnant. 

Tome 1 : Le Dernier Vœu

Auteur : Andrzej Sapkowksi

Éditeur : Bragelonne

Pages : 307

A travers les plaines arides et les montagnes escarpées des Royaumes du Nord, un homme avance seul. En ces temps obscurs, il est l’un des rares à ne pas craindre les terribles créatures qui croisent sa route. Car Geralt de Riv est un sorceleur : un mercenaire initié aux secrets d’une ancienne magie. Il suit son propre code de l’honneur dans un monde qui a oublié le sien, avec l’espoir inavoué de réaliser son dernier vœu : retrouver son humanité. 

Ma première rencontre avec l’univers du Sorceleur fut à travers l’adaptation vidéoludique faite par les studios CD Projekt, avec la série The Witcher. Séduite par ce monde fascinant, sombre et violent, inspiré du folklore slave, je n’ai découvert que plus tard qu’il s’agissait d’une suite (non officielle) d’une série de romans de l’écrivain polonais Andrzej Sapkowksi. A l’annonce de la prochaine adaptation par Netflix de ces dits-romans, j’ai décidé de les découvrir par moi-même avant de commencer la série l’automne prochain. Il est donc temps de lire les premières aventures de Geralt, de sa rencontre avec la magicienne Yennefer à la naissance de la petite Ciri.

Ce premier tome a la particularité d’être un recueil de nouvelles : Le Sorceleur, Un grain de vérité, Le Moindre Mal, Une question de prix, Le Bout du monde et Le Dernier Vœu. Ces différents récits, indépendants, nous content différentes aventures de Geralt à plusieurs moments clés de sa vie, tout en étant entrecoupés d’un fil conducteur : l’histoire de La Voix de la Raison, découpée en plusieurs chapitres. Les récits contés ici s’avèrent essentiels pour comprendre l’univers du Sorceleur et le personnage de Geralt, semant les graines pour l’intrigue principal qui se développera dans les tomes suivants.

Certaines de ces nouvelles sont des réécritures de contes de fées, comme Blanche-Neige ou la Belle et la Bête, les détournant d’une façon plus sombre et tragique. L’auteur s’amuse avec ces histoires que nous connaissons tous, en y ajoutant un folklore européen plein de monstres tout aussi dangereux que fascinants : vampires, araignées géantes, ondines, goules… Chaque récit permet de découvrir quel genre de missions le Sorceleur doit remplir pour gagner sa vie, mais aussi de développer cet univers de fantasy où cohabitent humains, sorciers, elfes et magiciennes. Ma préférence va pour la nouvelle Le Moindre Mal, alors que j’ai trouvé Le Bout du monde moins palpitante, même si elle apporte une explication nécessaire au contexte politique du Sorceleur (en abordant le thème de la xénophobie).

Yennefer l’observait en silence, les yeux mi-clos.

– Tu as intercepté ma formule magique, dit-elle enfin. Tu n’es pas un magicien, ça se voit. Mais tu as réagi à une vitesse incroyable. Dis moi qui tu es, inconnu qui es entré dans ma chambre. Et dis-le vite, c’est un conseil que je te donne !

– Je suis Geralt de Riv. Un sorceleur.

Geralt est un homme meurtri et désabusé, ne cessant jamais de combattre. Enlevé à ses parents quand il était petit, il est devenu Sorceleur après avoir subit différentes mutations et d’autres procédés douloureux. Si aujourd’hui, il tue les monstres au service de la population, pour cette dernière il reste l’un des plus monstrueux. Et pourtant, Geralt se révèle profondément humain. Loin d’être une brute sanguinaire comme la rumeur le veut, il sait faire preuve de compassion derrière son air détaché, cherchant toujours à sauver plutôt que de détruire. J’ai beaucoup aimé son amitié avec le barde Jaskier, qui lui est totalement opposé, mais pour qui il ferait n’importe quoi.

Ce tome-ci nous propose également plusieurs figures féminines assez fortes. Ma préférence va pour la belle Yennefer, le grand amour de Geralt, dont nous avons ici le récit de leur rencontre. La Yennefer du roman est différente de celle des jeux vidéos : elle est plus colérique, plus dangereuse, plus imprévisible. J’ai hâte de la retrouver dans les tomes suivants. Mention aussi au personnage de Renfri qui, sans vous en dire trop, m’a fascinée malgré sa courte apparition. J’ai adoré son traitement et j’ai hâte de voir comme la série télévisée va adapter son histoire. Car la sienne, ainsi que les autres récits, prouvent que le monde du Sorceleur est bien plus qu’un récit de combats. Des thèmes comme l’amour, la vengeance, le bien et le mal, ou encore la monstruosité, sont abordés avec profondeur, montrant toute la complexité de la psyché humaine.

+ Des personnages complexes illustrant les méandres du genre humain

+ Un folklore populaire et fascinant comme source d’inspiration

+ Un univers au fort potentiel, digne des classiques de la fantasy

Ma note :

Et vous, l’avez-vous lu ? Comptez-vous regarder la série ? 

       _____________________________________________

Bonus : mon tableau Pinterest inspiré du Dernier Vœu