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TAG des Contes

Bonjour tout le monde ! Je vous retrouve aujourd’hui pour vous proposer un nouveau TAG (cela faisait longtemps). Passionnée par les contes de fées, c’est naturellement que mon choix s’est porté sur le TAG des contes, trouvé sur le blog littéraire d’une collègue et amie : Au Chapelier lettré.

Le conte…

Que tu préfères

Difficile d’en choisir qu’un seul, mais je dirais La Petite Sirène d’Andersen. Le film Disney était parmi mes favoris depuis longtemps, mais le conte original le bat dans mon coeur. Tout me plait dans ce récit : la beauté de la plume, les magnifiques descriptions de l’océan et la lente descente tragique de notre héroïne. Selon moi, La Petite Sirène refléte bien le caractère si mélancolique de son auteur, caractéristique que nous retrouvons dans la plupart de ses contes.

La Petite Sirène illustrée par Ivan Bilibine

Que tu as en horreur

Euh…. Difficile à dire ! Je n’ai aucun conte « en horreur », même si pendant longtemps je n’arrivais pas à apprécier Cendrillon et le message que cette histoire véhiculait. Avec le temps et différentes adaptations, j’ai appris à l’aimer davantage, trouvant en Cendrillon une résilience admirative.

Que tu trouves injustement méconnu/ trop sous-estimé

Les Sept Corbeaux des Frères Grimm. C’est un conte que j’ai découvert quand j’étais plus jeune et qui m’a marqué par ses thématiques et une scène un peu sanglante. J’admire beaucoup l’héroïne, une petite fille courageuse et prête à tout pour sauver ses frères transformés en corbeaux. Des années plus tard, ce conte a trouvé une nouvelle résonnance en moi, c’est pourquoi j’ai choisi de l’adapter en roman. Résulat, mon prochain roman La Mélodie des Limbes qui sortira le 15 septembre prochain chez Magic Mirror Editions. (Oui, c’est le petit instant auto-promo 😆). J’espère sincérement que cette réécriture permettra de faire (re)découvrir ce petit conte aussi beau qu’obscure.

Que tu vois comme un plaisir coupable

Le film Peau d’Âne de Jacques Demy, un classique de mon enfance ! J’adore tout : les costumes sublimes, les musiques de Michel Legrand que je connais par coeur, les décors plein de magie et de paillettes, dignes de contes de fée qu’on s’imagine enfant… C’est un film un peu « kitch » d’après les critères d’aujourd’hui, mais que je ne me lasse jamais de regarder.

Peau d’Âne (1970) de Jacques Demy

Dont l’héroïne / le héros est inspirant(e)

Comme je le disais plus tôt, j’ai appris à apprécier Cendrillon. Considérée à tort comme faible et passive, c’est en réalité une jeune fille résiliente, qui ne perd jamais sa bonté malgré les épreuves endurées. On considère à tort la rebellion et la force physique comme les plus nobles, alors qu’il faut du courage pour endurer une telle maltraitance. C’est maintenant le genre de personnages que je défends, comme Sansa Stark dans Le Trône de Fer. C’est toujours plus facile de dire « elle n’avait qu’à fuir ! » « pourquoi ne se rebelle-t-elle pas ? », alors que Cendrillon n’avait nul part où aller et refusait d’abandonner la maison de ses parents. Bref, si j’ai encore du mal avec l’histoire d’amour, Cendrillon reste un personnage que j’admire beaucoup.

Dont l’héroïne / le héros te fait succomber

J’étais amoureuse de Peter Pan quand j’étais petite, est-ce que ça compte ? Bon, ça a changé quand j’ai découvert son véritable caractère et ce qu’il représente

Dont l’antagoniste est parfaitement démoniaque à tes yeux

La Reine des Neiges me fascinait quand j’étais petite. J’avais un livret d’histoires comme calendrier de l’avant, chaque soir un conte sur l’hiver. Celui sur La Reine des Neiges m’a marquée avec une illustration du visage de la Reine à travers le givre d’une fenêtre et son fameux miroir brisé. Même si j’aime bien Elsa, je suis déçue de ne pas avoir cette version glaciale dans l’adaptation de Disney.

Mais quand on parle de personnage démoniaque, mes yeux d’adulte pensent davantage au Roi dans Peau d’Âne. Certes, ce n’est pas officiellement l’antagoniste, mais on parle quand même d’un père qui veut épouser sa fille, et pour moi l’inceste est l’un des maux les plus terrifiants.

Dont tu favorises toujours l’adaptation au texte original

A tout jamais, une histoire de Cendrillon. Comme son nom l’indique, ce film de 1998 revisite Cendrillon, en proposant une version plus « réaliste ». Dans cette version, pas de marraine fée ou de citrouille magique. L’intrigue est un retour en arrière dans la France de la Renaissance, à la rencontre de la belle et valeureuse Danielle de Barbarac (jouée par Drew Barrymore), dont le destin aurait inspiré les conteurs. Ce film est une petite merveille : une héroïne inoubliable, une histoire d’amour pleine d’alchimie (où le prince et Danielle apprennent véritablement à se connaître), une belle-mère cruelle (sûrement la plus effrayante de tous par ses manigances si subtils) et un bel hommage à Léonard de Vinci. Si vous ne connaissez pas ce film, je vous le recommande ! (Il est disponible sur Disney +).

Moderne, contemporain, que tu idolâtres

Le Château de Hurle de Diana Wynne Jones et son adaptation par Miyazaki, Le Château Ambulant. Ce film est l’un de mes préférés et je dois le connaître par coeur. Ce n’est que récemment que j’ai découvert le roman original, qui fut un véritable coup de coeur. (D’ailleurs je vous en parle plus en détails ici.) L’intrigue reprend les éléments classiques du conte (sorcières et magiciens, objets enchantés, malédictions…) avec des personnages hauts en couleur (oh Sophie, tu es sûrement l’une de mes héroïnes préférées).

Le Château Ambulant (2004)

Créé spécialement pour le grand / petit écran que tu vénères

La nostalgie de mon enfance va guider cette réponse. Quand j’étais petite, ma mère m’a fait découvrir le film Willow (1988) de Ron Howard qu’elle avait enregistrée sur un cassette. Adapté d’après une histoire créée de toutes pièces par Georges Lucas, ce film de fantasy reprend des éléments classiques du conte et, par extension, d’heroic fantasy : la méchante reine, le brave héro éponyme, le courageux brigand au coeur d’or, un bébé annoncé par une prophétie… Si vous ne connaissez pas ce film, c’est le moment de le découvrir !

Willow (1988)

Je ne peux m’empêcher de citer également Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet (1992), parce que c’est Hook, parce que Robin Williams et parce que je pleure à chaque fois que je le vois. Techniquement, c’est n’est pas une adaptation directe de Peter Pan, mais bien une suite conçue pour le grand écran, donc ça passe on est d’accord ? Ce film me fait retomber en enfance et contient selon moi l’une des plus belles citations que je connaisse: « Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil, ce moment où on se souvient d’avoir rêvé ? C’est là que je t’aimerai toujours, c’est là que je t’attendrai. »

Je vous laisse avec LA scène qui me fait fondre en larmes à chaque fois :

Porté sur scène cher à tes yeux (ballet, opéra, comédie musicale)

Durant mon adolescence j’ai eu une période où j’étais obsédée par Le Lac des Cygnes. Outre le ballet, je dévorais ses adaptations comme le film Black Swan. Et déjà petite, j’étais fan des films d’animation Le Cygne et la Princesse et Barbie et le Lac des cygnes (on ne me juge pas, d’accord ? On sait tous que les premiers films Barbie étaient géniaux !) J’ai découvert bien plus tard que l’intrigue n’était pas signée Tchaïkovsky. Il s’agit d‘une adaptation du conte Le Voile dérobé de Johann Kart August Musäus. Je remercie ma chère Alice Sola et Magic Mirror Editions de me l’avoir fait découvert dans leur version du Lac des Cygnes.

Illustré dont l’art te bouleverse (album, BD, artbook, roman illustré)

Tous les albums illustrés par Benjamin Lacombe ! Son art est vraiment magnifique. Dernièrement, j’ai reçu sa version de Bambi pour Noël et je ne regrette pas. Sinon, il y a aussi La Belle et le Fuseau de Neil Gaiman, illustrée par Chris Riddell. Je ne l’ai pas encore lu, mais le peu d’illustrations que j’ai vues me fascine.

Blanche-Neige par Benjamin Lacombe

Dont tu adores la réécriture

La nouvelle Le Moindre Mal dans le premier tome du Sorceleur d’Andrzej Sapkowksi (mon avis ici). Il s’agit d’une réécriture sombre et pessimiste de Blanche-Neige, parti-pris que j’ai tendance à adorer dans les réécritures de conte. L’intrigue ne reprend pas le conte dans les détails, certains sont seulement évoqués de loin (la belle-mère, le miroir magique, la tentative d’empoisonnement). Nous rencontrons la princesse Renfri (notre Blanche-Neige) bien après le basculement de sa vie. Devenue cheffe d’une bande de bandits pour survivre, elle s’approche plus du monstre que de la belle innocente. C’est ainsi que Geralt, le Sorceleur va croiser sa route. Ce court récit m’a marquée par sa tonalité tragique et sa thématique fascinante : qu’est-ce que le mal ? Existe-t-il un moindre mal ? Les monstres sont-ils nés ou crées par les épreuves de la vie ? Le récit s’achève dans le sang et le lecteur, comme Geralt, cherche encore les réponses… Malgré sa courte apparition, Renfri reste pour moi l’un des personnages féminins les plus fascinants de la fantasy. Pour les curieux, cette nouvelle est restranscrite à l’écran dans le premier épisode de la série The Witcher, sur Netflix.

2 réflexions au sujet de “TAG des Contes”

  1. Très joli TAG 🙂
    Je te rejoins complètement sur l’art de Benjamin Lacombe et sur La Belle et le Fuseau que j’ai également feuilleté, mais pas encore lu. Mais je ne suis pas objective, Chris Riddell est mon deuxième illustrateur préféré…

    J’aime

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