Mon nouveau roman : Miranda

Bonjour tout le monde ! Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de mon roman Miranda, paru le 1er juillet aux Editions du Chat Noir.

Sur un terrain désolé, comme à l’écart du monde, s’érige une maison. Une vieille bâtisse inquiétante. Pour la seule occupante des lieux, Miranda, cette demeure représente tout ce qu’elle a toujours connu. Fantasque et romanesque, rêveuse et réservée, l’adolescente tue le temps et sa solitude.

Jusqu’au jour où d’autres arrivants prennent possession de la maison… Cette famille laisse la jeune fille dans un désintérêt relatif – à l’exception d’Allen, le fils du couple Stanford. Malgré l’indifférence du nouveau venu, Miranda sent éclore en elle des sentiments inconnus, aussi volcaniques qu’obsédants.

Mais entre Allen et elle s’érigent le poids du passé, la méfiance d’une rivale et la présence d’un monstre qui rôde sans cesse autour d’elle. Peu importe : pour écrire l’histoire dont elle rêve et tromper sa solitude, Miranda est prête à tout…

Voici mon quatrième roman publié, mais si je veux être plus précise, je dois le désigner comme une novella, c’est-à-dire une œuvre littéraire dont la longueur se trouve entre la nouvelle et le roman. Cette fois, pas de réécritures de conte chez Magic Mirror Editions, car je fais mon entrée chez un nouvel éditeur : les Editions du Chat Noir. Leur nouvelle collection dédiée aux novellas a ouvert l’an dernier et c’était l’occasion parfaite pour leur soumettre Miranda.

Car cette novella s’inspire du genre gothique, plus particulièrement le thème de la maison hantée. C’est un huis-clos, une histoire de fantôme qui s’inspirent à la fois des classiques d’Henry James ou Shirley Jackson, tout en empruntant au Southern Gothic. Elle a également pour thème l’adolescence, cette période d’entre-deux où tout est plus fort et cruel, passionné et douloureux. L’héroïne éponyme, Miranda, est coincée dans cet âge comme elle est coincée entre la vie et la mort.

J’ai eu l’idée de Miranda en partant du point de vue des protagonistes dans ce genre de récits, le côté voyeuriste et dangereux de cohabiter avec un esprit capable de vous observer dans votre intimité. Dès le début, j’ai su que cette idée donnerait une novella, même si à l’époque je ne savais pas à qui la proposer (les maisons d’éditions acceptant des romans aussi courts dans ce genre sont bien trop rares). L’ouverture de cette collection au Chat Noir, ainsi que la réouverture des manuscrits, était donc une occasion que je ne pouvais pas laisser passer. Je sentais que si je ne le tentais pas maintenant, ce texte retrouverait son tiroir, oublié pour toujours. Et le voilà aujourd’hui entre les mains de certains d’entre vous. Quelle fierté !

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