Bonjour tout le monde ! Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de ma dernière lecture. Il s’agit du second tome de la duologie fantasy La Ville sans Vent d’Eléonore Devillepoix.
Titre : La Ville sans Vent T.2 : La Fille de la forêt
Autrice : Eléonore Devillepoix
Editeur : Hachette
Pages : 393
Alors que le froid s’abat sur Hyperborée, Lastyanax et Arka sont séparés. Le jeune mage a laissé derrière lui famille et amis pour se lancer à la recherche de sa disciple, partie retrouver ses racines loin du nord. Pendant ce temps, la conquête de la cité semble à portée de main pour le maître des lémures. Mais les projets mortifères de ses supérieurs vont faire vaciller ses plans… Parmi ces êtres aux destins entrelacés, qui prendra la tête de la ville sans vent ?
Il y a quelques mois, je vous parlais du premier tome de La Ville sans Vent publié chez Hachette Romans. Ce fut une très bonne lecture et j’avais hâte de retrouver Arka et Lastyanax dans leurs péripéties à Hyperborée. Leurs nouvelles aventures ont-elles été à la hauteur ?
Ce second tome a pour sous-titre « La fille de la forêt ». Cela s’explique dès les premiers chapitres où Arka, séparée de son maître, retrouve la forêt des Amazones qu’elle a quitté deux ans plus tôt. Cela nous permet de découvrir une autre culture que celle d’Hyperborée. J’ai trouvé cela dépaysant, intéressant dans les éléments apportés à l’intrigue, mais je préférais tout de même les passages dans la ville du Nord. La relation entre Arka et Lastyanax est selon moi un des points forts du tome 1, ainsi je n’attendais que leurs retrouvailles. A cause de cela, j’ai pris un peu de temps à entrer pleinement dans le roman.
Il est toujours plus facile de croire les bourreaux que d’aider les victimes.
Une fois ce premier tiers passé, l’intrigue se recentre sur la ville qui lui donne son nom et explore de nouveaux complots et prises de pouvoir. De nouveaux ennemis paraissent parmi les conquérants, les rebondissements s’enchainent sans laisser le temps au lecteur de s’ennuyer. J’ai trouver certaines solutions aux situations périlleuses un peu trop « faciles », car si les péripéties s’emboitent bien, elles le font trop artificiellement. Mais au moins, vous ne pourrez plus lâcher le roman jusqu’au dénouement final et son affrontement.
Si Arka et Lastyanax étaient nos principaux points de vue dans le premier tome, celui-ci nous plonge dans la psyché d’autres protagonistes. Pyrrha, qui n’était auparavant qu’un personnage secondaire, devient ici un élément moteur du récit. Elle obtient ma préférence par la portée féministe de son arc narratif, fait avec finesse et pertinence. On aborde par exemple la place de la femme dans la politique ou le harcèlement de rue. L’autre personnage que j’ai adoré suivre (déjà dans le tome 1), c’est Alcandre, notre antagoniste. Eleonore Devillepoix évite le piège du manichéisme et dépeint un personnage complexe par ses choix et son passé.
Si le premier tome a ma préférence, ce tome 2 reste une très bonne suite/conclusion à cette duologie pleine de fraicheur. Je suis heureuse d’avoir pu découvrir le talent d’Eléonore Devillepoix et je suivrai avec attention ses prochaines sorties (une fantasy animale est prévue pour la fin de l’année, il me semble).
D’autres avis sur La Ville Sans Vent T.2 : Les Fantasy d’Amanda, Zoé prend la plume, Sometimes a book.
Moonlight Symphony 
Je suis du même avis que toi ! J’ai bien aimé ce second tome en revanche je préférais aussi le premier, plus complexe, moins facile, et centré sur une relation entre les 2 persos principaux que je trouvais fort intéressante. On perd un peu sur cet aspect-là. Mais comme toi, je suis très contente d’avoir lu cette duologie que j’ai beaucoup aimée, et je suivrai également les autres titres de l’autrice.
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