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Bad Queen – Magali Lefebvre : aux origines de la Méchante Reine

Bonjour tout le monde ! Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de l’une de mes dernières lectures : Bad Queen de Magali Lefebvre. Cette réécriture de Blanche-Neige du point de vue de la Méchante Reine fait partie d’une pile à lire spéciale Contes de fées que j’ai commencée le mois dernier. Elle se glisse aussi dans ma découverte des œuvres de l’autrice que j’ai enchainé à la suite. Certains auront peut-être deviné ce que je prévois 😉

Titre : Bad Queen

Autrice : Magali Lefebvre

Editeur : Noir d’absinthe

Pages : 560

Miroir, miroir… connaissez-vous son histoire ?
Bien avant qu’elle soit reine ou sorcière, Violaine, guerrière décelant les destins, était loin de se douter que le pouvoir coulant dans ses veines lui vaudrait tant d’attentions. D’abord de la part de cruels étrangers, prêts à l’arracher à sa famille et à sa patrie pour s’approprier ses pouvoirs…
Puis d’un royaume menacé et de sa reine, dont elle deviendrait le dernier espoir… Et enfin de cet homme, l’ennemi honorable dont elle ne pouvait deviner le futur et qui, pourtant, faisait battre son coeur avec tant de force…
Miroir, miroir… préparez-vous à entendre l’histoire de Violaine, la Reine-Sorcière !

Tout d’abord, je souhaite remercier l’éditeur pour l’envoi de ce Service Presse. C’est un roman que je comptais me procurer dans tous les cas puisqu’il me faisait de l’œil depuis que son autrice en avait parlé. Tout d’abord par son sujet : La Méchante Reine, un personnage qui me fascine tant que je lui ai moi-même consacré un roman. Mais surtout, l’angle par lequel il était traité, sujet qui avait toute son importance pour Magali et que je n’avais encore jamais vu écrit de cette façon. Voilà pourquoi je me suis plongée dans cette romantasy explorant le passé d’une femme de pouvoir.

J’ai tout de suite été plongée dans l’univers imaginée par l’autrice un mélange de magie, de monstres et de politiques. Cela m’a rappelé ce que j’appréciais tant dans des œuvres de dark fantasy comme Le Sorceleur (une saga que j’adore). J’ai d’ailleurs eu une préférence pour la partie fantasy, ce qui n’est pas que dû à sa qualité. C’est aussi une question de préférence. Je ne suis pas très portée sur la romance.

C’est pourquoi le point suivant est peut-être purement subjectif. J’ai trouvé que la romance s’installait trop vite. J’ai une préférence pour les slow-burn et vu qu’on partait sur un ennemies to lovers, je ne pensais pas voir les personnages tomber amoureux aussi rapidement (surtout en contexte de guerre). La romance est au cœur de l’œuvre et ce n’était pas la partie qui m’intéressait le plus. Cependant, elle est nécessaire au déroulé de l’intrigue, notamment ce qui advient du personnage de Violaine.

Violaine fut intéressante à suivre, de sa première apparition jusqu’à sa transformation en reine. Je n’ai pas toujours compris ou approuvé ses choix (pourquoi ne pas chercher un moyen de retourner dans son pays et retrouver sa famille ? pourquoi s’entêter à cacher certaines visions de l’avenir surtout quand elles sont aussi cruciales ?) mais c’est un personnage qui m’a fait réagir, ce que j’attends dans un roman, surtout lorsque celui-ci se penche sur une tel antagoniste. Elle a de multiples facettes : guerrière, clairvoyante, sorcière… Son destin a su me toucher et on ressent toute la part personnelle que Magali y a insufflé. Une facette de la reine que je n’avais encore jamais lu jusque-là : le rapport à la maternité.

La réécriture arrive tardivement (dans la dernière partie) ce qui m’a un peu frustrée car c’est la partie que j’ai préféré. En gros, je voulais plus de réécriture et moins de romance, mais bon ce serait injuste de reprocher cet aspect à une romantasy (et puis quoi ensuite, reprocher de l’humour dans une comédie ?). Je voulais en savoir plus sur cette version de Blanche, du Chasseur, du Roi… Notamment la princesse, car la fin est très prometteuse pour le personnage. L’autrice se réapproprie le conte de façon originale et intelligente et tout le parcours de Violaine prend sens dans cette dernière partie.

Et vous, avez-vous lu Bad Queen ? Si oui, quand avez-vous pensé ?

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