Lectures

Chronique express #1 : Les 7 maris d’Evelyn Hugo / Faites vos jeux

Bonjour tout le monde ! Tout d’abord, je voulais vous présenter mes excuses concernant mon absence d’un mois sur le blog. La vie étant ce qu’elle est, j‘ai traversé une période de panne de lecture, mais aussi une baisse de motivation par rapport à la rédaction d’avis lecture sur le blog et sur Instagram. Me voici enfin de retrour, avec beaucoup de retard à rattraper. Voilà pourquoi je vous propose aujourd’hui un format plus court regroupant deux romans lus dans le cadre de mon Cold Winter Challenge.

Titre : Les Sept Maris d’Evelyn Hugo

Autrice : Taylor Jenkins Reid

Editeur : Hauteville

Pages : 504

À l’aube de ses quatre-vingts ans, Evelyn Hugo, légende du cinéma, est enfin prête à dire la vérité sur sa vie aussi glamour que scandaleuse. Mais quand cette actrice, vieillissante et solitaire, décrète qu’elle fera ces révélations à Monique Grant, journaliste pour un obscur magazine, personne ne comprend son choix. La journaliste décide de saisir cette occasion pour lancer sa carrière. Elle écoute avec fascination l’histoire de cette actrice mariée sept fois. Une histoire d’ambition, d’amitié et d’amour défendu. À mesure qu’elle recueille les confidences d’Evelyn, la journaliste comprend que leurs destins sont étroitement liés…

Depuis le temps que j’entendais parler de ce livre, il était temps que je le découvre ! Vous en avez surement déjà entendu parler si vous ne l’avez pas encore lu. « Le phénomène Booktok » qui va être prochainement adapté par Netflix. Souvent, avec les romans autant acclamés, j’ai peur d’être déçue. Même s’il n’a pas été un coup de cœur comme il l’a été pour de nombreux lecteurs, il reste une très bonne lecture, addictive et efficace.

L’autrice nous plonge dans l’âge d’or d’Hollywood, à travers Evelyn Hugo, cette actrice fictive, mais dont le destin de starlette vous rappellera peut-être de vraies figures. D’origine cubaine, elle devra se faire une place dans ce milieu cruel et impitoyable. J’ai adoré Evelyn pour ses failles et ses défauts, et cette grande histoire d’amour qu’elle a dû dissimuler derrière ses sept mariages. L’écriture est en fait un vrai page turner, si bien que j’ai dévoré ce roman. Je suis contente d’avoir enfin pu découvrir cette autrice et je lirai sûrement ses autres ouvrages.

Titre : Faites vos jeux

Autrice : Julia Richard

Editeur : Le Héron d’argent

Pages : 373

Huit personnes très différentes se réveillent dans une maison sans fenêtres. Il n’existe qu’une seule issue, et pour sortir il faut posséder le code. L’un des prisonniers est l’organisateur de l’expérience. Il est le seul à connaître la combinaison. Mais pour débloquer la porte, il faut être deux, et deux seulement. Le but du jeu ? Éliminer les innocents pour rester avec le plus susceptible d’être un psychopathe. Quand la logique est inversée, les règles classiques du huis-clos ne tiennent plus, il faut protéger « le loup ». Jusqu’où iriez-vous pour récupérer le code sans devenir une cible ? 

Je ne lis pas beaucoup de romans policiers ou de thrillers, mais l’un de mes préférés est sans aucun doute le célèbre Ils étaient dix d’Agatha Christie. Alors quand on m’a parlé de ce roman avec le même concept de huis-clos où des personnages vont s’entre-tuer un par un, j’ai décidé de le tenter. J’avais aussi beaucoup entendu parler de l’autre roman de l’autrice, Carne (que je ne tenterai pas, car j’ai du mal avec tout ce qui touche au cannibalisme). Pour Faites vos jeux, je ne le regrette pas.

Il y a aussi un petit côté Saw, en moins gore tout de même (sinon je ne l’aurais pas supporté). L’autre atout de Julia Richard est de nous présenter les points de vue des 8 personnages, ce qui nous plonge dans leurs psychés plus ou moins torturées. Ce genre de situation peut parfois révéler le pire de l’humanité…
On ne s’ennuie jamais, le suspense est à son comble. L’autrice parsème autant d’indices que de fausses pistes. Jusqu’à la dernière page, elle parviendra à vous surprendre. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle est parvenue à surpasser le concept de Christie, mais je pense qu’elle est arrivée à le réinventer.

Laisser un commentaire